Le centre d’encadrement des enfants à caractères spéciaux et trisomiques 21 célèbre la Journée Internationale de la Trisomie 21
Sous le thème : “Chers parents, travaillons pour l’autonomisation de nos enfants porteurs de la trisomie 21 “, le centre d’encadrements des enfants à caractères spéciaux et trisomiques 21 dit « nid d’amour » s’est joint au monde entier pour célébrer la Journée Internationale de la Trisomie 21
Selon Mme Espérance Nijimbere, représentante légale de ce centre, la mise en place de ce centre était guidée par la recherche de l’épanouissement des enfants trisomiques 21. « Moi et mes consœurs, nous avons mis en place de ce centre parce que nous voulions résoudre un problème d’encadrement de nos enfants trisomiques 21 car ils n’avaient pas où allaient quand les autres enfants allaient à l’école. Ces derniers étaient obligés de rester à la maison avec les domestiques. Elle indique qu’après avoir mis sur pied ce centre, le pas franchi est remarquable car les enfants atteignent un niveau d’épanouissement satisfaisant.
Selon Mme Espérance, les enfants trisomiques 21 ont des talents même s’ils présentent des déficiences, en témoignent les chansons, les danses et les sketches que ces derniers ont présenté à l’occasion de la célébration de la journée qui leur est dédiée. Raison pour laquelle elle demande aux parents des enfants vivants avec un handicap de ne pas les emprisonner dans leurs enclos ou de les enfermer dans des chambres, mais plutôt à les laisser libres afin qu’ils puissent jouir de leur vie à leur manière. Elle précise que Dieu donne selon sa volonté ; « Quand une maman est enceinte, elle ne sait pas ce que Dieu va lui donner. Si tu emprisonnes un enfant que Dieu t’a donné, c’est en quelque sorte une manière de dire à Dieu que tu n’as pas apprécié ce qu’il t’a donné alors qu’il donne selon sa volonté».
Mme Nijimbere représentante légaleMme Nijimbere invite plutôt les parents à faire inscrire leurs enfants dans les centres d’encadrements au lieu de les « emprisonner » car, en plus d’un épanouissement, les enfants y trouvent la joie d’être ensemble avec ses pairs. Des leurs arrivées à ce centre, certains enfants ne riaient pas ni osaient fixer le visage de quelqu’un, ni parlaient. Mais actuellement, ils le font», témoigne la représentante légale. Elle invite les parents à apprendre à leurs enfants certaines activités car ils sont capables, leur apprendre à arranger le lit, laver les assiettes à commencer par celles en plastiques ou à lessiver leurs socks ou sous-vêtements.
Madame Chantal Ndayishimiye, mère d’un enfant trisomique témoigne ; Je l’ai amené ici en provenance d’ailleurs. Ce que j’ai pu constater de plus-value par rapport à d’autres centres, c’est que dans ces centres, ils étaient toujours furieux et ne rigolaient pas. Mon enfant n’avait pas de joie. Mais dans ce centre, il a la joie. Même si on demande de ne pas aller à l’école, il n’accepte pas. J’invite d’autres parents qui ont des enfants trisomiques de les amener dans ce centre pour qu’ils aient là où ils trouvent la joie. J’inviterai aussi les parents qu’au lieu de laisser les enfants à la maison de les amener ici où ils peuvent développer leurs talents. Je les invite aussi à considérer les enfants trisomiques aux mêmes titres que d’autres enfants. Je demande au gouvernement de soutenir les enfants trisomiques.
Quand ces enfants restent à la maison, ils ne deviennent pas dynamiques. Dans ce centre, les enfants apprennent à compter et à écrire.
Le centre « nid d’amour » demande au gouvernement « Mvyeyi » de traiter les enfants handicapés au même titre que les enfants “normaux”.
A l’occasion de la célébration de cette journée, Mme Lydia Nsekera, sportive et amateur du football a octroyé à chaque enfant un ballon de football et une tenue de sport afin de leur permettre de pratiquer le sport.
Commentaires
Enregistrer un commentaire